Publié dans Editorial

Jour J – 1 !

Publié le vendredi, 08 avril 2022

L’heure fatidique sonne ! Ou du moins va sonner dans quelques heures ! Les Français iront sans faute aux urnes pour le premier tour de l’élection présidentielle demain dimanche 10 avril. Français de la France métropolitaine, des TOM-DOM, les résidents officiels et les naturalisés  éparpillés dans le monde auront à choisir pour ce 1er tour entre 12 candidats dont quatre femmes et huit hommes et ce, afin de déterminer les deux candidats qui seront en lice pour le 2ème tour dans quinze jours soit le 24 avril.
Il est bon de souligner que cette élection du dimanche est le onzième scrutin au  suffrage direct de la Vème République en France. Tradition établie dans les pays en pratique effective aux vertus démocratiques à savoir le recours à un deuxième tour. Autrement, dans certains Etats autocratiquement démocratiques, le cas de Soudan ou certains pays Latino-américains ou asiatiques, à titre d’exemple, l’élection d’un Chef d’Etat n’est qu’une simple lettre à la Poste où il n’y a aucun enjeu et les scores obtenus avoisinent les 90%.
Qu’on se le dise, cet évènement crucial qui concerne la vie politique au sommet de l’Etat en France touche, de près ou de loin, Madagasikara. Loin de nous l’intention sinon la volonté de  s’immiscer dans une affaire strictement interne touchant un Etat souverain comme la France. Seulement, étant entendu le lien historique qui unit Madagasikara et la France, le résultat d’une telle consultation de haut niveau impacte toujours à la relation bilatérale entre les deux pays. Qu’on le veuille ou non, Madagasikara et la France sont condamnés à gérer d’une façon ou d’une autre leur relation de manière à ce que chacun puisse défendre et mettre en relief leurs intérêts réciproques et respectifs. De toutes les façons, quand la France éternue, Madagasikara sent la fébrilité !  Quand la Grande île tousse, la Métropole s’inquiète ! En 1972, au moment fort des mouvements de contestation des étudiants, la France n’avait pas la conscience tranquille en raison de ses nombreux ressortissants résidant au pays et surtout par rapport à ses intérêts de taille colossale en jeu dans la Grande île. D’ailleurs, « Mai 72 » malagasy ne fut que le prolongement de « Mai 68 » en France.
Pour ne citer qu’un dossier qui attend fermement le résultat du scrutin du 10 avril en France, il y en a le sort réservé aux îles Eparses ! Les autorités françaises viennent de faire confirmer que le second round des négociations relatives aux îles Eparses auront lieu dans le courant de juin de cette année c’est-à-dire après l’élection présidentielle en France. Jusqu’à ce jour, observateurs et presse de la place anticipent avec certitude l’éventualité d’un second tour entre Macron et Marine Le Pen. Dans le cas de figure où le Président- candidat l’emporte, il y aura donc la chance d’évoquer la tenue de la négociation. Mais, dans le contraire où la candidate du Rassemblement National ravirait la victoire, adieu veau vache cochon ! Ceci étant, on attend avec grand intérêt le dénouement de ce rendez-vous capital du peuple français.
Nous nous gardons d’émettre un avis quel qu’il soit. Il s’agit d’une affaire strictement  interne  française. Toutefois, elle nous concerne indirectement et qu’on n’est point indifférent sur la suite à donner.


Fil infos

  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
  • Trafic de tortues protégées - Un député et ses complices envoyés à Tsiafahy
  • Route des Hydrocarbures - Fin du chantier avant les fêtes de Pâques
  • Actu-brèves
  • Visite du Président Macron à Madagascar - L’Opposition malgache se couvre de ridicule
  • Projets stratégiques - Le Japon injecte plus de 65 milliards d’ariary à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • Projets de grandes infrastructures - L’intérêt général prime sur l’intérêt d’une communauté
  • Mara Volamiranty Donna - « Arrêtons de déformer l’histoire »

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

A bout portant

AutoDiff